Hall d’accueil Collégiale Saint-Martin à Angers
Hall d’accueil Collégiale Saint-Martin à Angers
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Hall d’accueil Collégiale Saint-Martin à Angers
Hall d’accueil Collégiale Saint-Martin à Angers
Hall d’accueil Collégiale Saint-Martin à Angers
Hall d’accueil Collégiale Saint-Martin à Angers
Hall d’accueil Collégiale Saint-Martin à Angers
Hall d’accueil Collégiale Saint-Martin à Angers
Hall d’accueil Collégiale Saint-Martin à Angers
Hall d’accueil Collégiale Saint-Martin à Angers

Hall d’accueil Collégiale Saint-Martin

23 rue Saint Martin, 49100 ANGERS

1773

Programme

Construction d’un hall d’accueil pour la collégiale Saint-Martin

Concepteurs

  • François TERRIEN - Architecte avec la collaboration de Paul Le Digabel (BIM manager et Architecte)

Commune

  • ANGERS

Maître(s) d'ouvrage(s)

  • Département du Maine-et-Loire

Thèmes

  • Architecture

Année de réalisation

2019

Surface(s)

SU 65 m²

Coûts

420 000 € HT

Documents

Au terme d’une campagne de travaux de plus de vingt ans et d’un investissement considérable, le département de Maine-et-Loire a pu restituer au cœur d’Angers, un de ses plus anciens et des plus remarquables monuments, la Collégiale Saint-Martin. Gabor Mester de Parajd en conduisit les travaux en tant qu’architecte ACMH. Le monument qui est depuis 2006 principalement dédié à l’évènementiel et à des expositions temporaires d’art contemporain abrite par ailleurs une collection permanente de statuaire angevine des XIVe au XVIIIe siècles et révèle de nombreux vestiges archéologiques des Ve au XVIIIe siècles. En dépit de ses qualités remarquables, la collégiale souffrait d’un manque de visibilité et de dispositions peu adaptées à sa nouvelle fonction muséale. L’édifice paraissant toujours fermé, une partie des visiteurs potentiels s’en détournait. La billetterie, l’espace d’accueil et de médiation, et la boutique occupaient de façon incongrue une partie de la nef.

Le projet présenté, est de facture très contemporaine et de taille très modeste par rapport à l’ensemble. Il s’assume comme un projet d’accompagnement et propose simplement d’entrer dans la Collégiale. Il couvre une partie du parvis mais demeure une partie de celui-ci. Il exprime un esprit d’accueil et d’ouverture mais aussi entend avoir une fonction de médiation vers l’espace muséal. En entrant, le regard est attiré vers le haut et on se voit marcher au plafond. Comme on marchera un peu plus loin au ciel des vestiges découverts sur le site et visibles au travers de fenêtres archéologiques pratiquées dans le sol de la Collégiale. Le plan miroir au plafond donne l’impression d’une salle de onze mètres de haut qui annonce la monumentalité de la nef du XIe siècle. La hauteur de onze mètres est vraie optiquement parlant mais est fausse géométriquement. C’est vrai et c’est faux. Tout comme la nef du XIe est vraiment du XIe dans ses formes, implantation et proportions mais a été reconstituée à 80% au XXIe. Un marquage discret le rend visible au visiteur attentif. Roland Barthe dit “l’histoire est de l’oubli partagé”. L’histoire, l’archéologie, la reconstitution, les monuments parvenus jusqu’à nous, témoins directs ou reconstitutions partielles, sont toujours le fruit d’interventions successives au cours des siècles. Cumulatives, contradictoires, destructrices, elles sont regardées et comprises par nous depuis là où nous nous trouvons. Le miroir tendu vers le visiteur fait aussi allusion à la dimension narcissique qu’a le regard porté sur sa propre histoire. Quel angevin ne s’est pas enorgueilli des heures de gloire des Plantagenêt ?

Interroger tout cela n’est pas forcément prétendre apporter des réponses mais inviter au questionnement, éveiller en même temps que l’esprit critique, la curiosité, aiguiser l’œil et l’esprit, donner du sens mais aussi donner à chercher le sens.

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