Un pôle enfance autour du lavoir

28 Route d'Anjou - La Varenne, 49270 Orée-d'Anjou

785

Programme

Construction d’un pôle enfance et d’aménagements extérieurs, espaces publics et cheminements (Halte-garderie 24 enfants, Accueils de Loisirs 76 enfants et espaces communs)

Concepteurs

  • BIGRE ! ARCHITECTURE

Commune

  • Orée-d'Anjou

Maître(s) d'ouvrage(s)

  • COMMUNE D'ORÉE D'ANJOU

Thèmes

  • Architecture

Année de réalisation

2023

Surface(s)

Bâtîment : 740 m² SHON / Aménagements extérieurs : 3 785 m²

Coûts

Valeur 2023 : 2 020 605.00 € HT ( dont bâtiment : 1 658 696 € HT / Géothermie : 86 118 € HT / VRD + Aménagements extérieurs : 275 791 € HT)

Documents

Le nouveau pôle enfance de la Varenne est situé sur l’emprise d’un ancien jardin potager marqué par la présence de murs de pierres sèches et d’un ancien lavoir.

Ce jardin clos en limite d’urbanisation jouxte la plaine de loisirs qui surplombe la Loire et accueille d’autres équipements publics : l’école, la salle de sports et le restaurant scolaire. Depuis la place arborée du petit bourg, accéder à cet espace après avoir traversé d’étroites ruelles est une vraie surprise : le ciel, le paysage de la vallée de la Loire.

L’idée génératrice du projet est de conserver les murs de pierres et l’ancien lavoir du jardin potager. La proposition faite est de décoller la nouvelle construction de la mitoyenneté sur la rue des Jardins pour prolonger le réseau de venelles de la Varenne et bénéficier de vues sur ces traces anciennes depuis le nouvel équipement. L’importante surface du programme s’étire ainsi pour adopter la morphologie du site et l’échelle des habitations voisines.

Composé de deux volumes à doubles pentes joints par une galerie longeant le lavoir, le pôle enfance est une construction en ossature bois complétée d’isolation biosourcée revêtue d’ardoises et de zinc pour la galerie. Sur la rue des Jardins, le plus petit volume accueille la halte-garderie, tandis qu’après le lavoir, le grand volume abrite l’accueil de loisirs et les espaces communs. Sous les rampants des toitures, les espaces intérieurs, traités sobrement, sont marqués par des aménagements en contreplaqué bois adaptés aux usages et à l’échelle des enfants, des assistantes maternelles et des animateurs.

Les espaces d’activités sont traversants, orientés d’un côté sur la venelle créée le long des murs mitoyens et de l’autre sur des préaux distribuant les jardins ouverts au grand paysage.

Les espaces extérieurs de la halte-garderie et de l’accueil de loisirs se vivent plus en jardin qu’en cour afin de privilégier végétation et infiltration des sols même si chacun profite d’une aire d’évolution à son échelle. Les murs conservés permettent de s’adapter à une topographie complexe tout en maintenant le nouvel équipement de plain-pied sur l’ensemble de sa surface. Pour cela, les aménagements paysagers de la venelle se poursuivent en emmarchement pour regagner le niveau de l’école et de la cour de la Mairie.

Maison de quartier des Hauts de Saint-Aubin

19 Rue Marie-Amélie Cambell, 49100 Angers

616

Programme

Construction comprenant 1 pôle administratif, 1 salle de spectacle (750 personnes debout + loges), 1 grand pôle d’accueil intérieur et extérieur (350 m²), 1 salle polyvalente, 9 salles d’activités (musique, accueil des familles, ateliers cuisine, arts plastiques, danse, multimédia et activités diverses), 1 accueil de loisirs sans hébergement contenant 5 salles d’activités pour enfants de 6 à 18 ans et 1 pôle administratif.

Concepteurs

  • LIONEL VIÉ & ASSOCIÉS (Mandataire)

Commune

  • Angers

Maître(s) d'ouvrage(s)

  • Ville d'Angers

Thèmes

  • Architecture

Année de réalisation

2023

Surface(s)

2 966,55 m² SP / 2 310 m² SU

Coûts

Bâtiment : 5 260 012 € HT / Aménagements paysagers : 174 791 € HT

Documents

L’emplacement de la nouvelle maison de quartier des Hauts de Saint-Aubin, face à la place de la Fraternité, épicentre du quartier, et le long de l’avenue des Hauts de Saint-Aubin justifie un traitement accueillant et ouvert sur le quartier mais aussi un travail particulier sur cet angle pour créer un équipement signal.

Le rôle social et culturel majeur de la réalisation implique une architecture innovante, attractive à l’image du renouveau urbain et de la vitalité de ce quartier.

Le programme comprend la réalisation d’un pôle administratif, une salle de spectacle (750 personnes debout avec loges), un grand pôle d’accueil intérieur et extérieur (350 m2), une salle polyvalente, 9 salles d’activités (musique, accueil des familles, ateliers cuisine, arts plastiques, danse, multimédia et activités diverses), un ALSH contenant 5 salles d’activités pour enfants de 6 à 18 ans et un pôle administratif. La multiplicité des fonctions et les caractéristiques de l’îlot impliquent 3 traitements volumétriques différents en harmonie entre eux et avec leur environnement.

Le volume central, très ouvert sur la place, présente sa façade “vitrine” et son vaste hall sur le parvis. Le traitement très transparent de cette façade est une incitation à pénétrer dans le lieu pour en découvrir une généreuse agora ouverte sur le cœur d’îlot aménagé et paysager.

Le projet affiche son statut spécifique d’édifice d’accueil public en arborant sur sa proue, une peau métallique rouge rubis dont les volets perforés présentent de multiples variations d’ouvertures et de lumière.

Les Cabanes du Lac

49, avenue du Lac-de-Maine, 49100 Angers

700

Programme

Accueil de loisirs sans hébergement comprenant 3 salles d’activités, 1 salle polyvalente et 1 restaurant dédié à la restauration des enfants.

Concepteurs

  • LIONEL VIÉ & ASSOCIÉS (Mandataire)

Commune

  • Angers

Maître(s) d'ouvrage(s)

  • Ville d'Angers

Thèmes

  • Architecture

Année de réalisation

2020

Surface(s)

657m² SP / 639 m² SU

Coûts

Batiment : 1 348 139 € HT  Aménagements extérieurs : 80 260 € HT

Documents

Situé au cœur du parc de loisirs du Lac de Maine, le projet consiste à construire un centre de loisirs inter-quartier Belle-Beille et Lac de Maine pour la Ville d’Angers, qui accueillera des enfants de 3 à 15 ans, pendant les vacances scolaires ainsi que les mercredis.

Notre volonté pour ce projet a été de donner une identité “de cabanes” au milieu des arbres. L’objectif était d’offrir un lieu d’évasion, de nature et d’amusement pour les enfants.

Ces “cabanes”, en osmose avec l’environnement, s’articulent entre les arbres existants avec une architecture brute de matière et avec une volumétrie simple. Les vues qu’offre le bâtiment permet également d’avoir des percées vers le Lac de Maine. Ce dialogue entre architecture et nature est devenu le contexte générateur du projet : à la fois un refuge cosy qui se fond dans le paysage pendant l’hiver, et un endroit généreusement ouvert vers son environnement pendant l’été. “Ces cabanes du Lac” offrent une réelle réconciliation de l’homme avec la nature.

Le programme porte sur la réalisation d’un ALSH comprenant 3 salles d’activités, 1 salle polyvalente et 1 restaurant dédié à la restauration des enfants.

Bâtiment universitaire “la Passerelle”

2 rue Joseph Lakanal, 49000 Angers

707

Programme

Extension pour un lieu d’accueil et d’échanges au service des étudiants regroupant le service Universitaire de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé, le Service Universitaire d’Information, d’Orientation et d’Insertion Professionnelle (SUIO-IP), le relais Handicap, la Direction de l’International et du Pôle mobilité entrante (Pôle administratif) et l’association Terre des Sciences.

Concepteurs

  • Architectures Chabenes et Scott

Commune

  • Angers

Maître(s) d'ouvrage(s)

  • Université D’Angers

Thèmes

  • Architecture

Année de réalisation

2023

Surface(s)

Existant : 1 160 m² SP / Créée: 1335 m² SP / Totale : 2 495 m² SP

Coûts

Montant de travaux 2 685 957 € HT

Documents

À partir du bâtiment tertiaire existant, le projet porte sur l’extension d’une multitude de services à créer : un lieu d’accueil et d’échanges au service des étudiants regroupant le service Universitaire de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé, le Service Universitaire d’Information, d’Orientation et d’Insertion Professionnelle (SUIO-IP), le relais Handicap, la Direction de l’International et du Pôle mobilité entrante (pôle administratif) et l’association Terre des Sciences.

La préservation des espaces végétalisés et des accès, l’implantation du bâtiment existant ainsi que la prise en compte des futurs aménagements du tramway sont des enjeux primordiaux dans l’organisation et l’implantation de l’extension de “La Passerelle”.

Mais ces seuls enjeux ne suffisent pas à développer notre parti architectural. Partant du postulat que les étudiants, enseignants et personnels de l’université de Belle-Beille se sont approprié le bâtiment d’origine, que sa volumétrie et la nature des revêtements de façades en font un bâtiment remarquable sur le site, il nous a paru important de maintenir la cohérence architecturale de l’ensemble construit en conservant les couleurs et en harmonisant autant que possible les hauteurs des volumes et les ouvertures en façade.

Ainsi, la construction d’origine se développe pour former un édifice unique symbolisant le rassemblement des différents services universitaires. Une nouvelle image du site universitaire est ainsi définie par ce bâtiment, ouvert sur la ville et facilement identifiable depuis la rue Lakanal.

Un local commercial en habitation

704

Programme

Requalification d’un local commercial en une maison contemporaine adaptée aux besoins d’une famille.

Concepteurs

  • AGENCE GREGOIRE ARCHITECTES

Commune

  • CHOLET

Maître(s) d'ouvrage(s)

Privé

Thèmes

  • Architecture

Année de réalisation

2023

Surface(s)

144 m² habitables et 16 m² d'annexes

Coûts

N.C.

Documents

L’architecture de cette transformation à destination d’une maison d’habitation contemporaine implique la requalification d’une friche (local commercial) en fond de site, avec des contraintes de mitoyenneté à prendre en compte.

Le processus comprend la purge du bâti existant avec la conservation de ses atouts, suivi d’une réhausse et d’une réécriture architecturale complète de l’ensemble.

L’utilisation d’un jeu de volume en zinc associé à des volumes bas en bois apporte une esthétique contemporaine et harmonieuse à l’ensemble, tout en s’intégrant parfaitement dans le paysage urbain et végétal environnant. Les percements ont pour vocation d’apporter un maximum de lumière naturelle dans ce site encaissé dans son contexte urbain.

Au-delà de la qualité de la métamorphose d’un bâti existant, le projet évoque surtout la pertinence de la recherche de mutation d’un foncier et d’un ensemble immobilier dans un tissu urbain dense et contraint, réaffecté avec succès à de l’habitat.

Maison de santé

3 Rue Maurice Duveau, 49700 Doué en Anjou

777

Programme

Création d’une maison de santé pluridisciplinaire comprenant laboratoire d’analyse, pôle santé (médecine générale et dentaire), pôle auxiliaires médicaux (kinésithérapeutes, infirmiers).

Concepteurs

  • CUB MARCHAND

Commune

  • Doué en Anjou

Maître(s) d'ouvrage(s)

  • Commune de Doué en Anjou

Thèmes

  • Architecture

Année de réalisation

2022

Surface(s)

1 024 m²

Coûts

Total construction : 3 444 839 € HT dont : Aménagements extérieurs : 527 587 € HT / Clos couvert : 1 765 519 € HT / Second œuvre : 564 185 € HT / Électricité plomberie CVC : 587 548 € HT

Documents

Le projet de maison de santé pluridisciplinaire s’inscrit dans un long processus de renouvellement urbain initié dès 2014 par la commune dans le cadre de l’action Cœur de ville.

Cette stratégie urbaine s’est concrétisée par l’élaboration d’un plan guide identifiant les sites à enjeux de reconquête urbaine dont fait partie l’îlot Maurice Duveau sur lequel s’est implanté l’équipement comprenant plusieurs composantes : laboratoire d’analyse, pôle santé (médecine générale et dentaire), pôle auxiliaires médicaux (kinésithérapeutes, infirmiers). Le travail préalable de réorientation urbaine a permis de définir une nouvelle organisation des espaces publics, préciser l’implantion future de l’équipement, identifier les bâtiments à conserver et à valoriser… La maison de santé de Doué-en-Anjou prend ainsi place sur un socle urbain tirant parti de la topographie existante. Ce dernier permet de compenser les différences de niveaux en articulant le rez-de-chaussée “rue” et le rez-de-chaussée “parvis”.

Le volume de la maison de santé fait écho à celui existant de l’ancien collège, en se développant sur deux niveaux depuis le cœur d’îlot. Le noyau central de circulation s’identifie aisément grâce à un jeu de transparence, et est accessible aussi bien depuis le parvis que depuis la rue, permettant une fluidité de circulation dans l’ensemble. À chaque niveau est dédié un pôle. Le laboratoire d’analyse prend place au rez-de-chaussée “rue” dans le socle en pierre brute, le pôle paramédical et les espaces communs se développent au rez-de-chaussée “parvis”, tandis que le pôle des médecins généralistes s’implante au R+1. Malgré une distribution par niveau, la composition de la maison de santé facilite les échanges entre praticiens, dans la mesure où les espaces communs y sont placés en son centre, et à proximité du noyau de circulation. Ainsi, chaque entité bénéficie d’un fonctionnement indépendant, tout en maintenant une proximité facilitant le partage. Le bâtiment est ainsi compacté afin d’optimiser les déplacements. La confidentialité et l’intimité ont également fait l’objet d’une attention particulière dans la conception des espaces intérieurs.